Dispositions à appliquer pour se débarrasser des biens illicites après le repentir de leur propriétaire
Voici le résumé
de ce qui est dit ci-dessus :
-On ne peut
tirer aucun avantage des choses interdites dont l’aspect financier est jugé nul
par la Charia. Bien au contraire, il faut s’en débarrasser en les détruisant.
-les fonds pris
auprès de leurs propriétaires illégalement et sans leur consentement doivent
leur être restitués ou restitués à leurs héritiers après eux. On ne peut avoir
acquis de conscience qu’en agissant de la sorte. S’il s’avère impossible de les
restituer, qu’on en fasse une aumône au profit de l’ayant droit.
- celui qui
obtient un gain illicite tout en ignorant le caractère illicite de la
transaction génératrice du gain ou en application de l’avis d’une autorité
scientifique, n’est pas tenu de se débarrasser du gain après en avoir appris le
caractère illicite suite à son repentir. Bien au contraire, il en profite.
-Quant à celui
qui réalise un gain qu’il sait illicite et l’encaisse avec la permission et le
consentement du propriétaire et s’en repent par la suite, il ne restitue pas le
gain. Une divergence de vues oppose les ulémas sur la question de savoir s’il
doit en faire une aumône ou le conserver pour en profiter conformément à l’avis
choisi par cheikh al-islam Ibn Taymiyah.
Voici ce que
nous conseillons :
-Si le repenti
est nanti et se trouve capable de se débarrasser des gains mal acquis de gaité
de cœur, qu’il en fasse une aumône au profit des pauvres, conformément à l’avis
de la majorité des ulémas. C’est plus à même de donner acquis de conscience et
de protéger la foi.
-S’il trouve
cela contraignant ou si cela le détourne du repentir ou constitue un obstacle
au repentir ou s’il trouve un pauvre qui a besoin de l’argent, qu’il l’utilise,
conformément à l’avis de cheikh al-islam Ibn Taymiyah.
Allah le sait
mieux.
21,903