Louangesà Allah
Premièrement,la répartition de la succession ne peut se faire qu'après la mort de lapersonne qu'on hérite. Voilà le principe. Le malade peut vivre un temps pendantlequel il aura besoin de biens et certains de ses enfants peuvent mourir avantlui.
Deuxièmement,il est permis à l'homme de répartir ses biens entre ses héritiers alors qu'iljouit d'une bonne santé, à condition de ne pas léser certains héritiers en lesprivant de dons ou en leur donnant moins que les autres. Cette répartitioncorrespond à un don fait à ses enfants. Il faut le faire avec équité mais endonnant au mâle le double de la part de la femelle.
Troisièmement,le don fait au cours d'une maladie grave est assimilable à un testament. Iln'est valable que s'il ne dépasse pas le tiers. Mais il ne peut pas profiter àun héritier, compte tenu de la parole du Prophète (bénédiction et salut soientsur lui): certes, Allah a donné à chacun son dû. Dès lors, aucun testament neput être fait au profit d'un héritier. Hadith jugé authentique par al-Albanidans Sahihi Abi Dawoud.
Parmaladie grave, on entend la maladie mortelle. Voir ach-charh al-mouti' (11/101).
Quatrièmement,si la maladie du père n'est pas très grave, il n' y aaucun mal à ce que vous lui demandiez la répartition de son héritage. Celas'avère d'autant plus pertinent qu'il peut écarter tout futurecontentieux.
Si,en revanche, le père est dans une maladie mortelle ou une maladie qui affectesa lucidité et sa volonté comme Alzheimer, il n'est permis à personne de gérerses biens ni de lui demander la permission d'en gérer une partie quelconquealors qu'il se trouve dans un tel état.
Cinquièmement,si ce que le père a enregistré au nom de certains de ses filsest une donation sans justification précise,il s'agit alors de la discrimination interdite. Il doit le reprendre ou faireaux autresles mêmes dons. S'il meurtavant de procéder à une telle correction, les bénéficiaires de ladiscrimination doivent restituer ce qui a été enregistré à leur nom afin que letout soit réparti de nouveau à tous les héritiers.
Siles avantages consenti à certains enfant se justifient par leur grande pauvretéou leur maladie, certain ulémas autorisent cette manière de faire.
S'agissantde la seconde question, elle n'est pas claire. Peut être voulez vous dire quele père charge une société de veiller à la répartition des biens. S'il en estainsi, on se réfère à ce qui est déjà dit. Autrement dit, si le père est enbonne santé, il n' y a aucun inconvénient à ce qu'ilagisse de cette manière là.
Allahle sait mieux.