Louanges à Allah
Premièrement,l'entretien d'une relation amoureuse impliquant un jeune garçon et une jeunefille est prohibée, même si le jeune se dit sincère et ne veut qu'épouser lafille ou essayer de l'amener à s'engager religieusement ou lui donner desconseils dans ce sens car il n'a aucune autorité ni aucun droit sur elle.
Abou Nou'aym arapporté dans al-Hilyah (4/84) que Maymoun ibn Mahran a dit: ne tesoumets pas à l'une de ces trois épreuves: ne fréquente pas un sultan, même situ te dis que tu vas lui donner l'ordre d'obéir à Allah. N'entre pas chez unefemme, même si tu te dis que tu vas lui apprendre le livre d'Allah. N'écoutepas un prisonnier de ses passions cartune sais pas ce qu'il pourrait glisser dans ton cœur.
Cheikh al-islam(puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit: avoir une forte affection pourune femme étrangère entraîne des méfaits que seul le Maître des serviteurs peutrecenser. Ce sentiment fait partie des maladies destructives pour leurs porteurscar elles pourraient détruire aussi bien son corps que son esprit. Extrait de madjmou'al-fatawa (10/132). Se référer à la réponse donnée à la question n° 82941.
Nous louons AllahTrès haut pour vous avoir permis de vous repentir de cette immense épreuve etde cette action maléfique.
Deuxièmement, nuldoute que votre colère et votre désir de vous venger de cette fille et votrevolonté de compromettre ses fiançailles en évoquantce qu'elle avait fait dans le passéconstituent, sans aucun doute, des erreurs de votre part, des chosesinterdites. Vous avez violé l'honorabilité de la fille en agissant à l'encontrede l'ordre donné par Allahde dissimulerles défauts des croyants et son avertissement contre le fait de les déshonorer,de les mettre à nu. Vous avez médit de la faille même si vous n'avez faitqu'évoquer ce qu'elle avait fait car il y a là la vraie médisance qu'Allah vousa interdite. Vous avez déployé un effort pour gâter ses affaires. Nul moyen nipuissance qu'en Allah.
Le Prophète (bénédictionet salut soient sur lui) a défini la médisance en ces termes: dire de tonfrère ce qu'il réprouverait. On lui dit: Qu'en serait il si ce qu'on dit delui est vrai?- Il a répondu: si ce que tu dis de lui est vrai, tu auras méditde lui. Si ce n'est pas vrai, tu l'auras affabulé.» (rapporté parMouslim,2589).
Ibn Hdjaral-Haythami (puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit: Al-Qourtoubi etd'autres ont rapporté le consensus selon lequel la médisance fait parties depéchés majeurs. Extrait de az-Zawadjir (2/240).
Troisièmement, sivous vous êtes repenti sincèrement, nous avons bon espoir qu'Allah l'Augustevous a inspiré le repentir agréable deet réparé vos faux pas du passé et vous a prédisposé à bien vouscomporter à l'avenir. Voir la réponse donnée à la questionn° 13990.
Vous avez bien faitd'avouer votre péché et de reconnaitre que vous vous êtes mal comportéà son égard, ce qui constitue le premier passur le chemin du repentir. Votre devoir est de faire tout ce que vous pouvez pourréparer les dégâts que vous aves provoqués. Cela commence par la demande depardon pour elle, de l'agrément son repentirpar Allah et del'amélioration deson état.
Quatrièmement,efforcez vous de lui rendre hommage dans les assemblées où vous aviez l'habitudede la dénigrer. Faites le dans la mesure du possible et de la manière quiconvienne à un homme qui parle d'une femme qui lui est étrangère. Agis dans cesens, quitte à vous démentir vous-même et à expliquer que c'est la colère quiavait dicté ce que vous aviez dit d'elle.
Cinquièmement,demandez lui le pardon en confessant la faute que vous avez commise à sonégard. Dites lui que vous vous efforcez à réparer votre faute. Car l'une desconditions du repentir est que si la faute commise implique la violation dudroit d'autrui, il faut demander pardon à l'intéressé si tant est que la claireconfession de la faute est pertinente. Dans le cas contraire, on demande pardonpour le concerné et s'efforce de réparer ce qu'on a gâté, comme il est déjàexpliqué. Voir la réponse donnée à la question n°6308.
Allah le saitmieux.