Louangesà Allah
Premièrement, il a déjà été expliqué quele contrat portant sur l'assurance commerciale sous toutes ses formesfait partie des contrats interdits. Se référer à la réponse donnéeà la question n° 10805et à la question n° 130761. Le programmeauquel votre défunt frère (PuisseAllah lui accorder Sa miséricporde) s'était inscrit fait partie des opérations d'assurance interdites.
Deuxièmement, quand le croyantse repent et quand il est contraintde souscrire cetteassurance, il ne reprend de la compagnie d'assurance que les tranches qu'il avait payées. Seréférer à la réponse donnée à la question n° 131591.On examine le montant des tranchespayées par votre frère. C'est cemontant qui représente la partie licitede la totalité de la somme de 250 000 rial dépensée; que le montant dépasse les 50 000 ou soit inférieure. Ce montant doitêtre ajouté à sasuccession pour être ensuitetransmis à ses héritiers. Si ces derniersaccpetent qu'il soit dépensé dansla construction d'une mosquée,il n' y a aucun inconvénient à le faire. S'il est possible de restituer le reliqat de la somme à la compagnied'assurance, on doit lefaire. Autrement, on le dépense dansles intérêts des musulmans,notamment la construction de mosquées.Ce serait une manièrede se débarasser de fonds illicites. On ne peut en faire une aumône pour le compte du défunt car vousne possedez pas ces fonds légalement.
Les ulémas de la Commission ont été interrogés en ces termes: Le magasin d'un musulman a pris feu et toutesles marchandises ont été quasiment brulées.Etant assuré par une compagnie d'assurance depuis des années, la compagie l'a dédomagépresqu'entièrement. Quelest le jugement d'Allah sur les fonds reçus àtitre de dédomagement quand on sait quetout ce que le sinistré a payé à la comapagnie pendant les années en question est inférieur à la moitié de la somme perçue après l'incendie et quand vous savezque dans certains pays la souscription d'une assurance est obligatoire.?
Voicileur réponse: Ce type d'assurance commerciale est interdit en rasion du riba , des risques et de l'ignorance qui l'entourent. C'est une manirèe de soplier les biens d'autrui. Dans le cas que vousavez cité, le sinistré peut prendrel'équivalent de ce qu'il avait payéà la compangié et faire du surplus une aumône au profit des pauvres ou le dépenser dans un domaine de bienfaisance et se retirer de la compangie d'assurance. Extrait des fatwa de la Commission Permanente (15/250-260). Voir à toutefinsutiles les réponses données à la question n° 21559, à la question n° 101869, à la questionn° 117290.
AllahTrès Haut le sait mieux.