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Elle a utilisé des contraceptifs et constaté l’arrêt de ses règles et elle se demande si elle peut continuer à prier et à jeûner

Question: 213649

Certes, l’usage des contraceptifs peut entraîner l’arrêt complet du cycle menstruel jusqu’à l’abandon de la prise des contraceptifs. Quand cela arrive, comment juger l’attitude à adopter à l’égard de la prière et du jeûne? La sœur concernée peut-elle continuer à prier sans interruption, étant donné qu’elle prend lesdits comprimés pour une cause licite qui est l’absence du désir de voir les règles? Puisse Allah vous récompenser par le bien.

Texte de la réponse

Louanges à Allah et paix et bénédictions sur le Messager d'Allah et sa famille.

Louanges à Allah

Premièrement, il n’ y a aucuninconvénient à employer les moyens d’organisation des grossesses en cas debesoin et avec le consentement du mari et sous une supervision médicale. Pouren savoir davantage, voir la réponse donnée à la questionn°32479 et la réponse donnée à la questionn° 21169.

Deuxièmement, si le cycle menstruels’arrête à cause de la prise de contraceptifs ou pour un autre facteur, on jugeque la femme garde sa propreté rituelle et qu’elle peut faire tout ce que fontles femmes jugées rituellement propres comme le jeûne , la prière et laprésence dans la mosquée, car tout cela n’est interdit à la femme qu’en raisondes règles. Si elles disparaissent, l’interdiction cesse et la femme concernéepeut faire tout ce que font les femmes jugées rituellement propres. Cecis’atteste dans la parole du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui)adressée à une femme en butte à des saignements irréguliers: S’il s’agit dusang des règles qui , comme on le sait, est de couleur noire, cessez de prier.S’il s’agit d’un autre sang, faites vos ablutions et priez. (Rapporté par AbouDawoud,304) et jugé authentique par Cheikh al-Albani.

On lit dans l’encyclopédie juridique(18/327):Les hanbalites déclarent nettementqu’il est permis à la femme de boire une boisson médicinalelicite destinée à arrêter les règles, àcondition qu’ellene soit pas nocive etque le mari y consente, car il a droit à avoir des enfants. Malickréprouve la pratique par crainte de voir la femme porter atteinte à sa propresanté. Si toutefois la femme boit un remède et voit ses règles arrêter, on lajuge rituellement propre.

CheikhIbn Outhaymine (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde)dit :«Si elle prend un médicament qui arrête les règles et constate leurabsence, elle se remet à prier et à jeûneretelle ne sera pas tenue derattraper l’un ou l’autre (culte) car elle n’est plusconsidérée comme si elle voyait ses règles.Les dispositions légales restent motivées par leurs causes. Allah le Puissantet Majestueux dit: Et ils t’interrogent sur la menstruation des femmes. – Dis:”C’est un mal. Eloignez-vous donc des femmes pendant les menstrues, et neles approchez que quand elles sont pures. Quand elles se sont purifiées, alorscohabitez avec elles suivant les prescriptions d’Allah car Allah aime ceux quise repentent, et Il aime ceux qui se purifient”. (Coran,2:222) Chaquefois qu’on est en présence d’un préjudice on en tient compte. C’est aussi lecas de l’inverse.» Extrait de Madjmoual-fatwas (19/260)

Allah le sait mieux.

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