Louanges à Allah
Premièrement, nous vous félicitons pourvotre sens religieux. Voici deux conseils. Lepremier s'adresse aux chers frères qui gèrent le Centre islamique pour leurdire que leur comportement est injuste et ils doivent être équitables enversleur bailleur pour ce qui suit:
1.L'une des importantes règle de notre loi islamique veut que lepréjudice doit être écarté. A ce propos, Abou Said al-Khoudri (P.A.a) a rapporté quele Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) a dit: Pas de dommage àinfliger ni de préjudice à subir. (Rapporté par al-Hakim(2/57-58) qui l'a qualifié d'authentique selon les critères de Mouslim. Il est encore rapporté par Ibn Madjah(2340) d'après un hadith d'Oubada ibn as-Samit (P.A.a).
Font parti des dommages à exclure le fait de nuireinjustement à autrui. Le hadith signifie qu'on doit éviter de porter préjudiceà son coreligionnaire en agissant ou en réagissant.» Al-Maghrebfii tartiib al-mou'rab (2/8). Organiser la prière du vendredi commevous l'avez mentionné peut porter préjudice aux locataires des bureaux enquestion et par ricochet impacter son gagne pain familial.
2.D'après Abou Hourrah ar-Raqqachi quile tenait de son oncle paternel le Messager d'Allah (Bénédiction et salutsoient sur lui) a dit: Il n'est permis de s'emparer du bien d'autrui sans sonconsentement. (Rapporté par l'imam Ahmad dans son Mousnad(34/299) et jugé authentique par al-Albani dans Irwaa al-ghalil(5/279). Les ulémas considèrent que l'exploitation de la timidité d'unepersonne de manière à spolier son bien est une manière de s'en emparer malgrélui. On le considère par conséquent comme une forme d'usurpation.
On lit dans l'encyclopédie koweïtienne (18/263): Chafiites et Hanbalites déclarent nettement que celui quiexploite la timidité d'une personne pour s'emparer de son bien est assimilé àun usurpateur et il doit restituer le bien ou le compenser. C'est commequelqu'un qui sollicite une personne publiquement et que celle-ci,impressionnée, lui fait un cadeau que le bénéficiaire sait consentisous l'effet de la timidité, le cadeau ne sera pas une propriété du receveur etil ne lui est pas permis d'en jouir.
Le bailleur n'est pas satisfait et n'accepte pasl'occupation des couloirs et accèsaménagés pour la circulation des habitants ni leur usage pour abriterdes chaussures. Seule la pudeur et la nature de la mission du Centre utilisécomme lieu de prière l'empêchent de le leur interdire.Lesfrères responsables du Centre doivent tenir compte de cela et faire preuve dela crainte d'Allah dans leurs rapports avec le bailleur.
Deuxièmement, notre conseil à l'endroit du bailleur estqu'il doit respecter les clausesducontrat régissant les activités du Centre jusqu'à son expiration.
Quant à l'organisation de la prière du vendredi, ellen'était pas comprise dans le contrat de location. Vous ,bailleur, n'êtes pas tenu de l'autoriser. Toutefois, nous ne vous conseillonspas d'y mettre fin. Nous vous conseillons plutôt de vous entendre avec eux demanière à bannir les problèmes que vous avez évoqués. Vous devez tous tenircompte du fait que vous vivez dans un pays non musulman. Veillez à ne pasporter préjudice aux autreset à ne pasles déranger. Donnez un bel exemple de la mise en pratique des mœurs islamiquespour faciliter la bonne réception de l'appel que vous adressez aux gens auprofit de l'islam. Entraidez vous dans la piété et la crainte (d'Allah) etévitez tout comportement qui puisse empêcher les gens de profiter des servicesdu Centre islamique ou porter préjudice au bailleur ou aux autres locataires.
Nous demandons à Allah Très-haut d'améliorer vosconditions de vie et de vous assister à bien faire.
Allah le sait mieux.